Sauf qu’à force de toujours accepter de laisser les autres prendre les décisions pour vous, vous finissez par vous sentir lésée, ou tout du moins pas à votre place. Comme une vague sensation d’observer votre vie à travers un écran de fumée.
A force de toujours vous préoccuper des autres et de ne jamais dire non vous avez fini par dire non à vous même. A votre avis quelles seront vos dernières pensées sur votre lit de mort ? Est-ce que vous vous direz :
“Ah, qu’est ce que je suis heureux de m'être toujours plié en 4 pour satisfaire les autres, d’ailleurs cette chère Bernadette ne m’a toujours pas rendu visite alors que je l’avais quand même sortie de beau draps en acceptant de sacrifier mon rencard pour garder son enfant et qu’elle aille à sa soirée il y’a de ça 30 ans ”
Ou bien est-ce que vous direz :
"Voilà, c’est fini, mais ça valait vraiment le coup, je ne regrette absolument rien et je suis tellement reconnaissante d’avoir osé, osé d’être allée vers les autres, oser m’exprimer, m’affirmer, oser d’avoir pris mes propres décisions même si c'était parfois dure. J’ai donné beaucoup d’amour et j’en ai reçu énormément aussi, je pars heureux et en paix”
Personnellement à choisir je préfère la deuxième option pas vous ?
Alors pourquoi est-ce que vous restez prostré dans des choix qui ne sont pas les vôtres pour parfois faire plaisir à des personnes qui ne se préoccupent même pas réellement de vous ?
Pourquoi est-ce que vous avez toujours cette angoisse, ce sentiment d'appréhension dans votre poitrine quand on vous demande votre avis et que vous bafouillez seulement un “ comme tu veux” pour finir par vous retrouvez dans le manège de la mort à Disney alors que vous détestez les sensations fortes ?
Pourquoi acceptez-vous encore de vous ranger dans une toute petite boîte, de vous oublier et de renier absolument toutes vos émotions ?
D’ailleurs est-ce que vous dormez bien sur vos deux oreilles ? Ou bien vous sentez-vous perpétuellement anxieux ?
Est-ce que vous aussi vous avez cette sensation de n’avoir jamais le temps pour vous et de vous sentir constamment fatigué ?
Est-ce que vous avez cette sensation d’avoir une bribe autour du cou et de ne pas être libre de vos propres mouvements ?
Ce sentiment de décalage par rapport aux autres ? Est-ce que vous aussi vous vous forcez à rire à des blagues que vous ne trouvez même pas drôle car vous ne voulez pas faire tache dans le groupe ?
Si votre réponse est “je ne sais pas” ou oui, tant mieux c’est que vous progressez, déjà bravo ce n’est pas facile de se l’avouer, moi aussi je suis passé par là il y a plusieurs années.
La bonne nouvelle c’est que je suis donc la preuve qu’on peut en guérir.